Carl Maria von Weber an Gaspare Spontini in Berlin
Marienbad, Montag, 12. Juli 1824 (rückdatiert auf Donnerstag, 8. Juli 1824, Hosterwitz)

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Abschrift. 2.

Monsieur!

Je reçois Votre lettre de 3me de ce mois au moment, ou de retour de la fête celebrée en commémoration de notre grand poéte, l’immortel Klopstock à QuedlinburgT, j’ai le pied dans la voiture pour aller aux eaux de Marienbad. Voyage indispendable pour ma santé.

Il m’est inpossible maintenant d’entrer de nouveau dans des discussions sur les arrangements qu’il vous à plu Monsieur de prendre la représentation de mon Euryanthe. Tout ce qu’il faut réiterer, c’est que je persiste et persisterai dans la conviction, que le moment pour mettre mon opéra sur la scene etoit mal pris et que j’avois le droit de protester contre une demarche prématurée.

Quant à l’article que Vous avez bien voulu m’adresser pour être inseré dans nos journaux, je verrois ce que je pourrois faire à cet égard après mon retour des eaux de Marienbad. Les assurances que Vous me donnez dans votre dernière lettre, et l’interrêt vif et amical que Vous me témoignez, me persuadent sans doute d’entrer dans vos vues si elles ne sont pas incompatible avec mon honneur et ma manière franche et loyale de penser et d’agir. Mais il est permis d’avoir quelques doutes, qu’un seul mois, tems fixé pour ma cure, éclaircira peutêtre. En attendant le but principal de la déclaration, que Vous m’avez proscrit jusqu’à la formule, est official atteint déjà par un article inséré dernièrement dans la feuille publiée le 26 du Juin ci, du Abendzeitung. Tout le monde y peut lire que mon Euryanthe a èté retireé de Votre Théatre d’après mes instances. Au reste je me tiendrai aux faits. Ils parlent mieux que toutes les protestations d’amitié. Il vous sera facile, d’applanir toutes les difficultées, si vous voulez, d’arranger l’ordre du jour à Votre propre gré. Faites cela et je croirai.

Au reste comme vous […] paroissez attribuer un grand prix aux actes qui accompagnent votre lettre, je me hâte bdes Vous les renvoyer avec toute la reconnoissance due à une pareille confiance. Soyez persuadé que je n’en abuserai jamais. |

Le tems presse, les moments sont précieux, ma santé commande imprecement le départ. J’aurois pu différer en bonne conscience la réponse jusqu’ aprés mon retour. Mais jaurois cru manguer à l’honnêteté extrême que Vous me témoignez, de Vous laisser incertain sur le sort de Vos papiers.

Agréez, je Vous prie, Monsieur, les assurances de la considération la plus parfaite et de la reconnoissance pour le zèle que votre lettre exprime.

Je tâcherai toujours d’y répondre avec des sentiments d’une âme qui haït toutes sortes de duplicité, et qui ne cherche jamais d’échappatoires. C’est ainsi que Vous pouvez Vous fier toujours Monsieur
à votre très humble Serviteur.
Weber.

Apparat

Zusammenfassung

Weber verweist auf seine bevorstehende Abreise, reicht die übermittelten Dokumente zurück, kommt der Aufforderung (Publikation einer genau von Spontini vorgeschriebenen Presseerklärung) nicht nach und betont, er würde sich eher an die Fakten als an Absichtserklärungen halten und abwarten

Incipit

Je reçois Votre lettre du 3ième de ce mois au moment

Generalvermerk

Der Brief wurde von Weber zwar auf den 8. Juli und Hosterwitz rückdatiert, geschrieben hat er ihn jedoch erst am 12. Juli in Marienbad, wie aus dem Brief vom selben Tag an Caroline hervorgeht. Er schickte ihn einen Tag später an Roth, der ihn vermutlich nach Berlin weiterleiten sollte; vgl. Tagebuch 13. Juli und auch den Brief an Böttiger vom 7. Juli 1824

Verantwortlichkeiten

Übertragung
Eveline Bartlitz; Joachim Veit

Überlieferung in 2 Textzeugen

  • 1. Textzeuge: Kopie: Leipzig (D), Leipziger Stadtbibliothek – Musikbibliothek (D-LEm)
    Signatur: PB 37 (Nr. 61)

    Quellenbeschreibung

    • 1 Bl. (2 b. S.)
    • autorisierte Abschrift (durchgehend in lateinischer Schrift) mit Abschrift-Vermerk (in deutscher Schrift) und textbezogenen Anmerkungen (in lateinischer Schrift) von Carl Maria von Weber

    Dazugehörige Textwiedergaben

    • Rudorff 1900, S. 205–207
    • La Mara, Musikerbriefe aus fünf Jahrhunderten. Nach den Urhandschriften erstmalig herausgegeben, Bd. 2, Leipzig 1886, S. 89–91 (auf Deutsch, nach der Kopie in D-B, Weberiana Cl. II B, 1.f., S. 507f.)
    • Kopie: Berlin (D), Staatsbibliothek zu Berlin – Preußischer Kulturbesitz, Musikabteilung (D-B)
      Signatur: Weberiana Cl. II B, 1. f. (Anhang), S. 507f.
  • 2. Textzeuge: Kopie: Berlin (D), Staatsbibliothek zu Berlin – Preußischer Kulturbesitz, Musikabteilung (D-B)
    Signatur: Mus. ms. autogr. theor. C. M. v. Weber WFN 6 (XXII), Nr. 1

    Quellenbeschreibung

    • Briefentwurf von der Hand C. A. Böttigers mit Korrekturen und Ergänzungen (teils von Webers Hand) sowie autographer Datierung Webers (2. Blatt bis auf wenige Textfragmente abgerissen)

Textkonstitution

Wiedergabe nach Textzeuge 1

  • „… Abschrift. 2“Ergänzung von Webers Hand
  • „des“über der Zeile hinzugefügt
  • „les arrangements qu’il … Monsieur de prendre“am Rand hinzugefügt
  • „… à plu Monsieur de prendre“Ergänzung von Webers Hand
  • „official“durchgestrichen
  • „atteint“über der Zeile hinzugefügt
  • „… la formule, est official atteint“Ergänzung von Webers Hand
  • „[…]“gelöschter Text nicht lesbar
  • „paroissez“über der Zeile hinzugefügt
  • „… Au reste comme vous paroissez“Ergänzung von Webers Hand
  • „b“überschrieben
  • „d“in der Zeile hinzugefügt
  • „s“durchgestrichen
  • „imprecement“durchgestrichen
  • „… votre très humble Serviteur. Weber“Eigenhändige Unterschrift Webers

Einzelstellenerläuterung

  • „… Hosterwitz le 8 v“Zur Datierung vgl. Generalkommentar.

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